lundi 19 février 2018

Mon rendez-vous médical à l'Overlook avec le Docteur Taille 4 ....


Comme vous le savez, petits chanceux (et dans le cas contraire vous allez l'apprendre), me voilà affublée d'une bonne grosse entorse des doigts de la main gauche. Passons sur le pourquoi du comment, qui n'a de plus improbable que le ridicule de l'action.

Bref, urgences hospitalières un dimanche (ZE sortie dominicale s'il en est), et on me donne rendez-vous aujourd'hui pour une visite de contrôle chez un médecin spécialisé.

Sur le coup, j'ai pas demandé plus de précisions, vu que le médecin urgentiste m'avait conseillé de voir un chirurgien de la main. Au final, il se trouve que j'ai rendez-vous avec un chirurgien orthopédiste. N'ayant jamais vraiment eu de soucis d'os brisés, pour moi, l'orthopédiste s'occupait des pieds, et du coup, ça m'a fait flipper léger. Bon au final, il fait aussi les mains, me voilà rassurée!

J'ai RDV à 15h45, je me pointe donc sagement à 15h30 et là, commence la folle aventure. Déjà, même avec un rendez-vous bien défini avec un médecin bien déterminé, il faut prendre un ticket à l'accueil et attendre son tour.

Bon, me voilà l'heureuse propriétaire du numéro 48 et un rapide coup d’œil au compteur m'apprends qu'on "sert" le 31... Bien bien bien, je prends mon mal en patience et décroche enfin le document bloquant pour que j'accède à mon rendez-vous à savoir: le même document que celui qu'on m'a remis pour me présenter à l'hôpital il y a une semaine ...
Il est 16h, je suis donc déjà en retard, ce que je fais remarquer au mix-Pitt Bull / piranha derrière la vitre, qui me répond d'un vaguement d'épaules et d'un "ah bah ça ..." plus que limité.
A ma demande, elle m'indique la direction par un "c'est le couloir là bas, le bureau 8 ... Ou peut être le 12 je sais plus, ça change tout le temps".
Ok ... Direction le couloir donc, et la porte 8 pour commencer. Je sais pas vous, mais ces couloirs d'hôpitaux .... On se croirait dans l'Overlook, l'hôtel dans Shining...
- Oh! ça y est, je vois le rapport avec le titre !! Vous direz vous
- Super, trop fort, aller sois sage et va jouer avec des seringues usagées mon p'tit!

Cet hosto là ne diffère en rien des autres:


Gai, sympathique, rassurant, un vrai petit cocon de joie, de calme et de zenitude (surtout près de la morgue, mais chaque recoin semble mener à la morgue ...). Aller hop, me voilà devant la porte 8 sur laquelle est indiqué "CHIRURGIE VISCÉRALE". Ah ... Mon colon allant jusqu'ici relativement bien, je cherche la porte 12 qui mentionne elle aussi "chirurgie viscérale"... Éloignant rapidement de mon esprit la théorie du complot montée de toutes pièces contre mon foie fatigué, ou un mec voulant absolument que je subisse une coloscopie ... Mais je m'égare.

16h05 : (oui je suis bien restée 5 minutes à chercher une porte dont l'appellation me semblerait plus adéquate), une dame assise entre la 8 et la 12, apparemment très habituée aux lieux (sachant qu'elle a passé tout son temps d'attente à dire bonjour voire, faire la bise au personnel soignant qui s'était égaré là) me précise diligemment devant mon désarroi qu'il faut se présenter au secrétariat. N'ayant rien vu qui ressemble de près ou de loin à un secrétariat, elle me désigne une vague porte couverte de notes diverses et variées (dont aucune ne mentionne "secrétariat"), porte à laquelle je vais frapper en soupirant.
Toc-Toc, suivi d'un "entrez" sec, et me voilà devant une jeune dame qui tient plus de la skin-head en blouse bleue que de l'administrative hospitalière. Elle me jette un rapide regard tout aussi sec que son "entrez" (si, si, un regard peut être sec, je vous assure!) et me désigne juste son bureau du menton quand je lui présente mes feuilles de rendez-vous avec un " 'Tendez dehors" fraîchement enjoué.

De 16h06 à 17h00: j'attends donc, avec la dame habituée et 2 mémés qui papottaient gaiement de :
- leurs problèmes de sphincters nocturnes et de matériel hygiénique à contenant trop limité,
- de jambes ("vous marchez, vous??"),
- de lit qui donne des fourmis,
- de qui de leur famille venait les voir "parce que moi j'ai mon fils vous savez!" (avec ce petit ton qui semblait espérer que l'autre mémé, elle n'ait pas mieux, voire personne),
- des médecins qui ne passaient jamais
- des repas servis trop tôt (ou trop tard) et qui relâchent les sphincters, ce qui ramenait invariablement la conversation sur le premier point que j'ai mentionné.

16h45: il ne reste plus que moi qui attend, sur des chaises en fer totalement bancales et qui grincent, même si elles sont boulonnées au sol. Vous avez remarqué ça? Ils grincent toujours ces maudits fauteuils ... Et ils les boulonnent toujours au sol, comme si, moches, cassés et vétustes comme ils sont, quelqu'un risquaient de les leur piquer .... Moi, pendant toute mon attente, je faisais surtout gaffe de pas chopper le tétanos en me blessant avec!

Comme je m'ennuie, je décide de rendre hommage à ce fort intéressant et rassurant lieu d'attente, en me demandant avec quelle maladie j'allais bien pouvoir repartir ... Etat des lieux en une image:



Notons l'utilité de la poubelle, la propreté du sol (oui oui, c'est de la crasse, pas de l'usure), je vous passe le bruit régulier juste en face de moi de la colonne des sanitaires chantonnant régulièrement son glouglou d'évacuation de déjections diverses et variées des étages supérieurs de l'Overlook, heu hôpital... Une vrai attente bucolique, en somme !

17h: Thomas me rejoint enfin et patiente avec moi pendant que je lui narre mes folles et ludiques aventures champêtres devant son air mi-halluciné, mi-rigolard.

17h15: je reste donc la seule dans le couloir d'attente, ce qui n’empêche pas une infirmière de me demander mon nom. J'ai retenu un "ben la dernière personne qui avait rendez-vous, con****", on m'apprends que c'est enfin à moi et j'ai le droit d'accéder au cabinet du médecin dans lequel Thomas m'accompagne.

Bon, c'était déjà pas mal comme instant de vie chelou, mais la suite confine au trip sous acides...

En fait de cabinet, c'est un petit bureau meublé avec des restes de la guerre (celle de 14 hein, même pas la dernière), avec un câble pour brancher un Mac qui doit être aussi vieux que le mobilier, un sol tout aussi crade, 2 chaises même pas assorties (je crois qu'il y aurait eu 2 chaises de jardin en plastique, ça aurait été plus cosi...), et là... Personne... On attend encore 5 à 10 minutes, moi autopsiant les lieux pour découvrir quelle maladie nouvelle on va chopper ici, Thomas trifouillant le câble du Mac, intrigué de voir que ça existe encore.
Perso, je me suis d'entrée fait une image mentale du "docteur" qui allait me recevoir en voyant, accroché au mur, ce magnifique calendrier :



Alors, 2 remarques me sont venues:

1 - Le mec doit vraiment pas aimer son boulot et se faire chier à mort pour cocher les semaines l'une après l'autre comme un bagnard dans sa cellule
2 - Vue la rigueur, la finesse, la précision des traits barrant le calendrier, si ce mec devait me faire une chirurgie, je crois que je préférerais encore me faire opérer par un babouin sous valium ....

J'en était là de mes réflexions quand un type improbable arrive enfin (le chirurgien, apparemment):
- Une coupe de cheveux totalement aléatoire et sans aucun doute savamment effectuée au pétard (gras)
- Une blouse et un pantalon verts chirurgien, tenue artistiquement froissée du col jusqu'au bas du pantalon (il avait du dormir avec plusieurs jours, c'est pas possible autrement) et agrémentée, sur le devant, par une guillerette tache d'une taille respectable qui ressemblait à s'y méprendre à une tache de sang....
- Des dents bizarres,
- Cerise sur le gâteau, l'autocollant au dessus de sa poche de poitrine, celui qui normalement porte le nom du médecin, mentionne fièrement "TAILLE 4" .... Sans déconner, je sais pas comment je me suis retenue d'éclater de rire .....

Bref il émanait de lui toute la science, le sérieux, le coté rassurant propre au corps médical,  la propreté et .... Non, résolument il avait l'air totalement taré !

Tare vite confirmée par le fait que, le matériel informatique étant tellement poussif, il a demandé à Thomas si il s'y connaissait en informatique et l'a emmené dans un bureau adjacent pour qu'il l'aide à se connecter au réseau de l'hôpital (avec un échec cuisant, au demeurant). Alors vous direz sans doute que j'exagère, mais c'est la première fois de ma vie qu'en ayant un rdv avec un toubib, ça commence par du support technique de l'ordinateur du "Docteur Taille 4" ! oO

Je passe le reste du rendez-vous pendant lequel le mec te dit "alors, pourquoi vient l'animal?" et où, croyant avoir mal compris, tu te rends compte qu'en fait, non, vu qu'à la fin il te dit "bon je revois l'animal dans 3 semaines" et autres joyeusetés.
Mais curieusement et même de manières carrément illogique,  il était malgré tout sympathique ...

Les mystères de la médecine, sans doute ....

mardi 25 juillet 2017

Brèves de vacances

Les vacances avec 2 ados, c'est magique. On les voit peu, mais quand elles sont là et qu'elles parlent, c'est mieux que des brèves de comptoir ^^

Entre parenthèses, j'ai quand même adoré le panneau prévenant les automobilistes que des animaux domestiques peuvent traverser, mais avec un "sous panneau" qui m'a fait hurler de rire jusqu'à destination:

J'imaginais tellement des bestioles totalement débiles courant partout en racontant de la merde ...  XD

Mais revenons à nos bestioles de 14 et 15 ans (en divagation aussi souvent ^^)

Extraits de moments privilégiés en Corse, entraînant des "facepalm" réguliers, générés par les filles ou les gens (c'est le mal, oui, oui):

Sur le bateau, au milieu de la méditerranée:
Moi : Allez vous baigner les filles ils viennent de remplir la piscine. par contre ne soyez pas surprises, c'est de l'eau de mer.
Jade: Ah?? Et elle vient d'où?? oO
Moi: ..... A ton avis??? ....

A destination, dans la pinède:
Moi: C'est curieux quand même, de ce côté de la Corse on n'entend pas de cigales alors qu'il y en avait plein à St Florent
Kiliane: Y'a pas de cigales en Corse parce que c'est trop loin, elles ne peuvent pas voler autant ....


Soirée jeux au club ado des filles. Gagnant du jeu, un certain Kamel. L'animateur "Bonsoir Kamel, vous venez d'où?" et sans aucun suspense, "Ben de Marseille". Logique :p

Soirée discothèque pour les filles, on passe jeter un œil (et se jeter un Mojito), histoire de voir si tout va bien. Le DJ se sent très en verve et commence à chanter "Je mouline Micheline!! Je mouline ma copine!!!" Décrochage et commande immédiate d'un second Mojito avant de fuir loin!

Au sud de Bastia, on voit l’île d'Elbe au loin et une autre petite île dont le nom m'échappe. Jade,effarée, au bord de la plage, regardant la mer un soir: "Oh!!! C'est pas normal, les îles elles sont parties !!! "
Je ne suis pas rentrée dans une explication météorologique sur la brume de mer etc, trop compliqué ^^

La même Jade, pendant un quizz musical quelconque : "Heu ... Et au fait, c'était quoi le prénom de Claude François???"

Et pour confirmer de nouveau s'il était besoin que, les gens c'est le mal, Je crois que je ne me suis pas remise d'être dans un superbe resto plage, avec une vue magnifique que l'île d'Elbe...



... Et constater que les gens de la table d'à côté passent leur temps dos à la vue pour photographier leur chien sous la table ....

*PAN!*

Mais sinon, c'est bien les vacances :p




mardi 15 décembre 2015

15 décembre 2015

Premier exercice de confinement servant à entraîner élèves et personnel du collège à bien réagir en cas d'attaque terroriste.
Je passerai sur mes doutes plus que poussés quant à l'utilité d'un tel exercice dans mon établissement à l'instant T, on me taxerait de mauvais esprit (si, si, j'en suis sure).

Or donc, comme nous ne sommes pas encore équipés d'une sonnerie d'alarme particulière pour annoncer ce genre de problème (si tant est qu'on ait le temps de la déclencher, mais passons...), le principal nous a fait investir l'argent du contribuable dans 3 mégaphones flambants neufs équipés d'une alarme, pour la modique somme de 400 et quelques euros. Sans compter les prix des 24 grosses piles (achetées en double, au cas ou).

Exercice prévu à 14h30. Arrivée du principal à l'intendance. Il est plus tendu qu'un string en 34 porté par Laurence Bocolini, au point qu'un observateur indépendant pourrait facilement croire qu'il y a réellement une descente d'un peloton de terroristes armés jusqu'aux dents en train de déclencher une ogive nucléaire au milieu de la cours...

- Monsieur l'Adjoint Gestionnaire, il faut être prêt! Ça ne va pas tarder!!
- Oui, oui, il est 14h27, répond son interlocuteur,
- Non monsieur, il est 14h27 et demi!! 

Coup d’œil à ma collègue, soupirs dépités. Il enchaîne:

- J'ai bien pris soin de m'accorder avec le principal adjoint et nous avons synchronisé nos montres!!!

Second coup d’œil, confinement de nos éclats de rire respectifs. Elle comme moi avons eu un flash d'une vieille série, Parker Lewis, où lui et ses collègues passaient leur temps à synchroniser leurs montres avant de se lancer dans des opérations fumeuses.


Sortie du principal, toujours aussi tendu.

Fin de l'acte 1, scène 1.

14h30 quasi tapante à mon pc (non synchronisé), retentit le hurlement de 4  mégaphones (3 neufs et un déjà acquis). Là par contre, c'était flippant: on aurait dit les sirènes d'alarme annonçant l'attaque et les bombardements aériens des allemands pendant la seconde guerre... Ça n'en fini plus, le principal adjoint passe devant la fenêtre, tout sourire et me regarde en levant le pouce, quasi hilare. Silence.



Fin de l'acte 1, scène 2.

L'Adjoint Gestionnaire se pointe, affichant une profonde fatigue:

- Le Principal se promène dans les couloirs, son mégaphone à la main..... Un casque anti-bruit sur les oreilles .....

Grands yeux effarés. Image mentale immédiate. Éclat de rire nerveusement affligé.

Rideau.


lundi 23 mars 2015

23 mars 2015

Des petits élèves malins adorent déclencher l'alarme incendie dans les toilettes du 3ème étage.

Mon cher et tendre Principal a donc trouvé LA solution, accrochez vous, ça va swinger...

Il compte (et ça, annoncé très sérieusement, en réunion de direction) installer un œil de bœuf dans la porte du WC en face du boitier d'alarme incendie et de faire, en roulement avec le Principal Adjoint, une surveillance, l’œil rivé au judas, en planque dans la cabine du chiotte, pour démasquer les fauteurs de troubles ....

No comment ......

mardi 18 novembre 2014

18 novembre

Y'en a eu au moins 3 par semaine, mais dès fois c'est tellement entre le fou rire et la déprime que je n'écris pas.... Mais aujourd'hui ....

On met en place les élections professionnelles, qui doivent se dérouler en ligne (comprenez que les votants doivent se connecter sur leur espace électeur, via un ordi donc, afin de désigner leur représentant). Tout se passera via internet.

Mon Cher et Tendre Principal de collège, très à cheval sur les démarches citoyennes, a donc demandé à ce qu'un ordinateur soit mis à disposition pour que les personnels effectuent ce vote.

Il souhaite que l'ordinateur soit entouré d'un isoloir ... Pour préserver l’anonymat du vote ....


Quelqu'un aurait une corde et un tabouret??? ....

lundi 15 septembre 2014

15 septembre

Damned !

Ce matin, j'arrive au boulot, et sur mon bureau trône une grosse boite de chocolats ... Pas un mot, pas un nom d'expéditeur, rien ...
Je tourne autour sans la toucher, me demandant si c'est vraiment pour moi, ou si c'est pour le service de l'intendance ...
Ma collègue arrive, se marre et me dit que ça doit être le Principal Adjoint. En effet, qui d'autre? Je ne vois pas mon chef me remercier (et j'en ai eu la confirmation quand il m'a dit ne pas savoir d'où ça venait). Bon ... J'attends quand même qu'il passe et me demande si j'ai bien récupéré le paquet, qu'il me dise que c'est pour me remercier, un truc qui confirme quoi.

Résultat, je l'ai croisé 5 fois dans la journée, pas un mot, pas une allusion, que dalle ...

Me voilà le cul entre 2 chaises parce que bon, je vais pas aller le voir cash en lui disant "les chocolats c'était vous?" sous peine de passer, au mieux pour une dragueuse, au pire pour une folle qui s'imagine qu'on lui fait des cadeaux en cachette (limite, il pourrait le prendre mal si c'est pas lui ...). D'un autre côté, ne pas le remercier, c'est quand même super gênant ....

La semaine commence bien .... (et en plus, j'aime pas les Léonidas .... XD)

12 septembre

Bonne poire un jour ... Il m'arrive de faire des B.A. et, comme souvent, d'avoir un retour de bâton assez peu positif au final...

Pour cadrer mon histoire, sachez que le vendredi, je termine à 13h et c'est bien cool, ça me laisse une après-midi tranquille avant le weekend et c'est super appréciable :)

En début de semaine, le Principal Adjoint s'étant fait voler sa bagnole, son assurance lui a proposé un véhicule de prêt, à récupérer à environ 800m de chez moi. Je ne l'ai appris que "par hasard", quand, au moment de notre surveillance des passages à la cantine, il s'est approché de ma collègue et moi pour me dire:
- A quelle heure finissez vous votre service?
Léger moment de flottement ... Un collègue de boulot qui pose ce genre de question, en général ... Mais bon, connaissant l'animal, j'ai rapidement chassé les idées stéréotypées que cette question pouvait impliquer, répondant seulement un "A 13 h, pourquoi?".

Il a paru ennuyé, m'expliquant que c'était trop tôt et précisant malgré tout qu'il avait pensé me demander si éventuellement sans trop me déranger ça ne m'aurait pas embêté de peut-être, vaguement, tenter de le déposer au garage et tout ça sans trop me retarder ou blablablabla. Oui, c'est un grand angoissé, et à mon sens, il aurait certainement demandé pardon de s'excuser à sa mère, le jour de sa venue au monde, s'il avait été capable de parler. A l'instant où les nouveaux nés braillent en prenant leur première bouffée d'air pour montrer qu'ils sont vivants, lui a du brailler de désespoir d'avoir fait mal à sa maman et de ne pas pouvoir se flageller en guise de repenti ...

Bref, il a limite fallu que j'insiste en lui disant que ça ne me dérangeait pas de rester au bureau jusqu'à 15h30 si ça l'arrangeait, que faire un crochet de 800m pour lui épargner métro, bus, train et re bus pour aller au garage, ma foi, c'était pas la mer à boire, que je rattraperai mes heures en plus une autre fois. Il m'a remerciée 10 fois, m'a redemandé bien 5 ou 6 fois si j'étais sure que ça ne me dérange pas, gentil, prévenant, mais un peu trop quand même, vu le service que je lui rendais.

Chose entendue, je l'ai donc accompagné, partageant une conversation assez ésotérique sur le rôle des pères divorcés dans l'éducation des enfants et sur "qu'est-ce que vous en pensez? Ils ne sont pas à la hauteur, hein?". Sachant qu'il est lui même divorcé, j'ai fini par me demander s'il attendait que je le rassure ou que je l'enfonce dans son rôle de martyr auto-proclamé ... Je me suis contentée de réponses polies et assez basiques, tout en appuyant un peu sur l'accélérateur: l'envie de rire commençant à me prendre, il fallait que je le lâche rapidement au garage. Erreur! Bien que je n'ai pas roulé plus vite qu'habituellement (voire même moins, vu que j'avais quand même mon supérieur dans la voiture), il me regarde, un rien nerveux et me sort, pas vraiment sur un ton de reproche mais plus sur le ton mi étonné-mi inquiet du lapin pris dans les phares d'une bagnole en pleine nuit sur une route de campagne :
- Vous roulez vite quand même.
- Ben heu, non, moins que d'habitude, pourquoi? Je vous fiche la trouille?

Je crois qu'il a vu mon air amusé et limite moqueur, il n'a pas osé me dire que oui, mais bon. Durant cette conversation assez étrange, j'ai quand même appris un truc qui m'a passablement gonflée et qui n'a fait que me conforter dans mon avis assez peu glorieux de mon chef, à savoir l'Adjoint Gestionnaire revenu de un an de maladie depuis la rentrée.

En fait, si Monsieur l'angoissé de l'excuse est venu me demander un service, c'est parce que quand il est venu voir mon cher et tendre chef, le matin, pour trouver une solution pour son histoire de voiture (genre peut être se faire accompagner par un des agent de l'Etablissement), ce gros guignol lui a sorti:
- Ah ben vous avez qu'à demander à Laure, elle habite à Aubagne et ça tombe bien, elle ne travaille pas cet après-midi, donc elle aura le temps!
Bien évidemment, il s'est bien gardé de venir me demander mon avis, de savoir si ça me dérangeait pas, si j'avais rien de mieux à faire ou simplement de me tenir au courant du fait que le Principal Adjoint risquait de venir me demander quelque chose ... Bien sur que non: il dispose de SON personnel, même quand il n'est pas en service, apparemment.

Conclusion, j'ai déposé le Principal Adjoint (qui n'y était pour rien, à part peut être d'être aveugle concernant le côté manipulateur et limite malsain de mon chef), et bien remontée quand même. Il m'a couverte de "merci" et autres, au point que j'avais l'impression d’être un rayon de miel, c'était finalement vraiment trop ^^
Le coup de grâce m'a été donné par ma collègue qui, une fois mon co-voituré revenu au collège, m'a raconté la suite de la petite histoire: il est revenu et est allé remercier direct mon chef de lui avoir trouvé cette solution miracle (*tousse*), comme si il avait quelque chose à voir avec mon bon vouloir. Au final, j'ai bossé 2h30 de plus (sur lesquelles pas un mot n'a été prononcé sur une éventuelle récupération), et Master chef se gargarise des remerciements qu'on lui adresse, comme si c'était lui qui avait fait le trajet ... Concluant par un "on s'arrangera après", pour les soi-disant désagréments ou perturbations que cet épisode avait pu provoquer dans le bon fonctionnement du service (pardon??? oO ) ...

La prochaine fois, y'en a un qui fera le voyage lui même avec sa bagnole parce qu'il faut pas me prendre pour une poire deux fois d'affilée ...

Ma conclusion reste la même que souvent dans ce blog: les gens, c'est le mal !




jeudi 4 septembre 2014

04 septembre

Oui, y'a eu une pause le 03.09, mais c'était mercredi, et je bosse pas !! Du coup, j'en colle 2 :p

1 - Le principal a insisté lourdement pour que ma copine de boulot corrige une faute sur un document. il a fallu qu'elle fasse des pieds et des mains (et sorte limite un dictionnaire), pour lui faire accepter que "Non! Renouveler, ça prend PAS deux L...."

2 - Notre super adjoint gestionnaire et chef adoré *tousse très très fort*, a une façon de rire qui me fait penser à quelqu'un depuis le début... Une sorte de grincement assez désagréable et d'une hypocrisie rare... Aujourd'hui, j'ai enfin mis le doigt dessus ! J'ai enfin eu l'illumination d'où j'avais entendu un rire assez similaire et un peu flippant ! Mais jugez plutôt (et juré, Steph confirmera, c'est criant de ressemblance oO). Le son est bien évidemment indispensable ...



mardi 2 septembre 2014

02 septembre

Le prof TZR cité hier (oui celui qui était quasi choqué qu'on vienne lui demander de bosser le jour de la rentrée et qui allait y être obligé du simple fait qu'il était prof principal), n'est pas venu aujourd'hui.

Il est apparemment tombé malade dans la nuit ....

Le pauvre homme, c'est vraiment pas de chance .....

lundi 1 septembre 2014

Premier septembre

Un nouveau TZR arrivant cette année dans l'établissement  (professeur titulaire, mais sans poste fixe), se pointe à la pré-rentrée (normal). Il vient nous demander un code pour la photocopieuse et semble absolument sidéré quand ma collègue lui annonce que, oui, même si sur son emploi du temps il ne bosse pas le mardi, il serait de bon ton de venir malgré tout demain pour préparer sa salle, son boulot, son lieu de vie de l'année dans lequel il va recevoir des élèves .... Il a osé nous dire d'un air choqué : "ah mais, il faut vraiment que je vienne? Même si je ne travaille pas normalement le mardi???"
Finalement, il est prof principal des 6èmes (qui rentrent demain). Bien fait! :p

28 août

Un agent fonctionnaire du Conseil général a été en maladie (pour des raisons plus ou moins discutables) durant 4 mois. Sachant que je bosse dans un établissement scolaire (et lui aussi, de fait), nous profitons des vacances scolaires.
L'agent en question estime donc qu'il est normal qu'il demande un rattrapage des vacances dont il n'a pas profité, vu qu'il était en maladie, durant ces dites vacances ....
*Cherche un flingue*

27 Août

J'entame donc (et rattrape le retard :p). J'ose espérer ne pas avoir un truc à écrire chaque jour ....

 On me demande de modifier un document de demande de bourse pour les élèves: "fournir un RIB" c'est pas assez compréhensible, faut que je spécifie " RIB = Relevé d'Identité Bancaire"

jeudi 26 septembre 2013

Un mec à l'arrêt de bus ...

... Environ 45 ans, il arrive à côté d'un autre et lui parle (j'espère qu'ils se connaissaient ! ).

Il sortait d'un cyber café, juste en face de l'arrêt. Très fier de lui, excité comme un gosse, il sort de sa poche un dé 6 faces, rouge.
Il le montre au second gars, un large sourire aux lèvres, comme s'il avait chiné un vase Lalique dans une poubelle et prend l'autre personne à témoin:

" T'as vu comme il est beau?? 30 centimes, c'est vraiment pas cher !!"

Il regarde et tourne le dé entre ses doigts, d'un air attendit et renchérit:

" J'en ai déjà deux. Encore un, et je pourrais jouer au 421!"




jeudi 2 mai 2013

L'écho de nos collines






Quel titre!!*
 (*NDR: toutes les citations sont réelles, issues du dit "journal", je tiens les preuves du délit à la disposition de qui veut ^^)

Moi si attachée à ma région, mon passé, son histoire, son panorama ...

J'ai ouvert ma boite aux lettres l'autre jour, et au milieu des factures et pubs diverses pour le super canapé cuir pas-cher-viendez-vite-l-acheter-c-est-une-affaire!, s'est détaché un petit journal. Oh ... Rien de très prétentieux, à peine 4 feuilles A4 imprimées en noir et blanc, enfin ... photocopiées aux deniers des bénévoles ... Loin des grandes productions de Libé, Le Monde, Le soir, La Provence ou autres ...
En fait, MiniMoi joue avec à la maitresse depuis une semaine ou 2 et je n'y avais pas prêté attention. Mais ce soir, m'ennuyant un peu, plus par manque d'autre chose à lire que par réel intérêt, j'ai feuilleté .. QUELLE ERREUR de n'avoir pas lu ces lignes avant ! Quelle erreur d'avoir délaissé ce journal low cost en noir et blanc !

 Le titre même, en ouverture de mon article, fait déjà chanter les cigales et vibrer le soleil chaud et sentant le thym et le romarin !!
Le fait qu'il soit rédigé par le "groupement des Comités d’Intérêt de Quartiers" pourrait rendre la poésie Pagnolesque promise par le journal, passablement barbante... D'autant qu'il s'agit donc d'un journal faisant état des doléances diverses et variées des habitants des quartiers, envers la voirie, la mairie et autres institutions... Bon la cohérence entre "collines" et grognes contre l'urbanisme mal fait... Passons. Enfin, c'était sans compter sur mon esprit tordu et analytiquement ludique! Et en lisant les articles avec un esprit comme le mien, on y retrouve pleinement de quoi faire un nouveau film dans la garrigue (sans Depardieu cependant, sa garrigue sentant dangereusement la toundra :p)

"L’écho de nos collines" donc, soit. Mais dès le sous-titre, on s’attend à un décalage non voulu et pourtant omniprésent, à savoir "Il ne faut compter que sur soi-même, et encore, pas beaucoup!" 
Bon, le ton est donné. Le premier truc que mes yeux repèrent, en passant en diagonale, est l’encart sur le côté, annonçant les divers contacts possibles, et en particulier le nom de famille du président du dit comité, écrit plusieurs fois dans les pages, mais jamais de la même façon... Je m'attendais à des coquilles orthographiques diverses et variées, mais non. Sur ce point j'ai été déçue (ou agréablement surprise plutôt). Le contenu par contre, c'est un enchainement de perles sudistes, de tournures de phrases et de formulations délicieuses (et pourtant, qui se veulent sérieuses) ...

Dès l'édito, la Provence chante et je lis avec l'accent: le fier et honorable Président des CIQ harangue:
"Les chaussées se dégradent un peu partout, il faut être influent pour avoir droit à un peu de goudron!!" A l'aire des patchs anti-tabac, des cigarettes électroniques et autres sevrages tabagiques, ça m'a fait rire :p
Mais il reste cohérent avec un "Le centre ville est en décomposition!". Sachant qu'une grande partie des habitants du centre ont en moyenne 80 ans, là encore, c'est cohérent mais bon, quand même, c'est cruel...

Suit un article qui rentre directement dans le vif du sujet à savoir les déboires des pauvres habitants des divers quartiers avoisinants. On attaque par "quelques travaux d'amélioration ont été fait: la suppression des rochers dans le virage" Ah... Oui en effet, on peut estimer que c'est une amélioration de ne pas se retrouver nez à nez avec un rocher en calcaire en plein milieu du virage ! Mais, ne nous réjouissons pas trèop vite car le rédacteur précise "mais cela n'est que provisoire!". Diantre .... Donc j'en conclus que les terrassiers, après être venus virer des rochers, comptent apparemment les remettre plus tard... Je note donc d'éviter soigneusement le coin...

Dans un autre endroit "les nids de poules ont été bouchés, mais il reste une grosse racine de pin au milieu de la route qu'il faudrait enrober dans du goudron". Goudron qu'on obtient qu'en étant influent, je le rappelle. Comme la route pleine de trous est bien plate maintenant, le rédacteur préconise donc d'y faire des bosses. Pourquoi pas... Enfin, en tout cas, on note un certain "respect" de la nature: il n'est pas suggéré de déraciner le pin! Recouvrons-le de goudron, c'est vachement plus écolo!

Plus loin dans l'article, on a enfin la vision Bio-éthique de notre rédacteur (à moins que ça ne soit de l'ironie mais ... je préfère être de mauvaise foi consciemment qu'utopique bêtement. En général, c'est rare de se tromper ). Il conclue donc "Après le chêne centenaire près de Longuelance, un pin de plus coupé: la végétation n'est pas très compatible avec le béton!". Certes, certes, j'entends l'argument. A mon tour d'en énoncer un, tout aussi pragmatique et qui va faciliter la vie de tous à l'avenir: égorgeons les cons, ils ne sont pas très compatibles avec la nature et la planète !

Les grognes et formules sudistes, c'est toujours un plaisir ceci dit, et la Lapalissade suivante aurait fait pâlir de jalousie le fier homme dont est tiré ce néologisme : il peut ricaner le bougre, il a réussi a coloniser le sud! "Sur le chemin de Longuelance, rien de neuf, elle dépend de Valdonne et comme elle n'évolue guère, cela peut durer longtemps!" *Applaudit chaudement* Monsieur le Président du CIQ, vous venez de gagner tout mon respect ... Respect que vous auriez gardé plus d'une demi page si je n'avais pas lu dans le paragraphe suivant un illogisme d'une telle pureté que j'ai presque envie de faire encadrer ces deux phrases pour les accrocher au dessus de mon lit en guise de pensum quotidien: "Ne pourrait-on pas diminuer la largeur de la chaussée et ainsi augmenter celle des trottoirs? D'autant plus que la circulation et le trafic routier ont énormément augmenté ces dernières années (...) Si l'ont veut que les citoyens utilisent les transports en commun, il faut bien qu'ils puissent se déplacer sur les trottoirs". Donc je résume: beaucoup de véhicules / bus (donc larges) = moins de route et + de trottoirs. Je suppose que la ville envisage de faire des bus capables de rouler moitié à cheval sur les trottoirs plus larges, moitié sur la chaussée plus étroite... A moins que le but est que les usagers des transports en commun puissent voyager ... à pieds sur des trottoirs plus surs et plus larges... A moins que ... Bon dieu! Mais faites donc sortir ces rats de ma tête mademoiselle Germaine me voilà toute décoiffée du cortex !!

Passons!

Mes passages préférés, dignes de Marius, Fanny ou César, restent ces petites piques lancées aux autorités publiques, bien que ce petit journal fasse aussi office de cahier de doléances auprès des-dites autorités, encore une logique qui m'échappe... En effet, si vous voulez que monsieur le Maire fasse au moins semblant de vous écouter d'une oreille compatissante, bien que plus tombante que celle d'un Cocker, est-ce bien pertinent d'écrire: "A signaler une réfection partielle du chemin de la Bonne Jeanne, mais bizarrement, elle ne touche que la partie qui mène aux propriétés de M. le Maire alors que le reste du chemin est plein de nids de poules !!!" Est-ce nécessaire de commenter? Vraiment ? Ah! si! le chemin en question est situé sur la commune d'Aubagne, et nous parlons là du maire d'Allauch. En gros, 3 km certes, mais bon, c'est quand même pas la même commune: échange de bons procédés Messieurs les Maires?
Mais rassurez vous mes bons Messieurs les élus, nous avons cru aimable de glisser un petit remerciement à votre égard suite au loto que nous avons organisé. Si! Si! Je vous assure!! Lisez plutôt ce charmant compliment tout à fait apte à faire passer la piquante pilule ci-dessus : "Nous avons apprécié la visite de M. le Maire et de Mme la Présidente de l'agglo (...)". Vous voyez que c'est gentil hein? Comment? Que ? ... Ah, oui effectivement, évitez de lire la suite de la phrase parce que .... damned "(...) de l'agglo car c'était bien la première fois que l'on nous faisait cet honneur!". Heu ... Appelez moi Henry et dites lui qu'il est viré! Ah c'est un neveu et bien ... *tousse*. la suite, vite !

Je terminerai mon voyage Provençal avec un passage tiré de l'encart en fin de journal, alarmistement intitulé "Sécurité: dernière minute" (en gras, souligné, encadré et en caractère 2 fois plus gros que le reste du journal). On nous y rapporte un grave problème de sécurité d'une dame s'étant faite agresser et voler sa voiture, actes se répétant apparemment souvent et qui entraineraient les gens à s'équiper de vidéo surveillance. Certes, c'est bien gentil, merci de nous informer, on sera prudents, d'autant qu'après la petite attaque aux maire des communes, la presse en prend pour son grade puisque l'évènement "a été très peu ou pas relaté dans la presse!". Scandale. C'est mignon me direz vous mais, et alors? Alors, je vous livre les 3 premières lignes texto, afin que vous appréciez le piment de la situation et la logique de tout cela (je n'ai rajouté que les soulignements, pour les plus benêts ou endormis d'entre vous: après tout ce texte, on peut presque vous pardonner de somnoler :p):

"Nous apprenons qu'une habitante du quartier vient de se faire agresser et voler sa voiture, en rentrant chez elle entre 12h30 et 13 heure le 4 avril. Outre la frayeur qu'elle a du supporter, elle constate que nos lieux de vie sont de moins en moins sûrs et très peu éclairés" ....

Sud de la France. Mois d'avril. Midi et demi. Insécurité découlant d'un manque d'éclairage... Je vous laisse gamberger.

Pour ma part, je vais surveiller ma boite aux lettres pour ne pas rater la prochaine parution et en continuant à scander que

Les gens, c'est le mal !



samedi 30 mars 2013

Melle M. (4)






C'est bientôt son anniv' et ça fait longtemps que je n'ai rien posté... Sachant que Melle M. n'a plus internet de façon régulière, ma source à âneries drolatique s'est un peu tarie, à ma plus grande tristesse.
Ceci dit, comme je suis prévoyante, j'avais quand même gardé quelques phrases de côté pour ce genre de cas. Ça n'est pas forcément les meilleures, mais tout de même, il reste un joli potentiel.
Bon, c'est quand que tu reprends le Net pour que je puisse recommencer à alimenter mon blog et mon esprit caustique?

Le temps:

Melle M. :
Mince j'ai failli croire à un poisson d'avril !
LoO:
Heu ... En juillet ?

Cuisine et taches ménagères:



Melle M : 
bon je v regarder comment on fait des poireaux en vinaigrette 
LoO : 
ben tu fais cuire des poireaux, tu fais une vinaigrette à coté et t'as des poireaux vinaigrette XD XD 
Melle M. : 
non alors c pas ça que je dois vouloir dire.... 
LoO :
 ah et tu veux dire quoi alors ? XD 
Melle M. : 
ben..euh....en marinade...?? 
LoO dit : 
HAHAHAHHAA 
Melle M. : ou si je faisais une tarte aux poireaux: g des œufs


Melle M.
putain tu vas pas me croire! suis restée accrochée par le percing au manche d'aspi!

Expressions et mots croisés :


LoO (venant de dire une grosse connerie sans aucun doute odieuse) : 
ok je sors désolée XD 
Melle M. : 
oui sors! DX 
LoO  : 
J'y suis j'y suis XD 
Melle M. : 
comment ça? 
LoO : 
dehors, banane XD 
Melle M. : 
ben oui mais t dans le jardin??? 
LoO :
Ben déjà j'ai pas de jardin que je sache et c'est une expression purée !!!! XD 
Melle M. : 
t bizarre toi ….
LoO:
T'es sure que c'est moi? :p


Melle M. :
Je faisais des mots fléchés avec chouchou, la définition du mot était "attribut masculin" j’ai  répondu "prostate" ben non fallait répondre "moustaches

Melle M. (ayant fait des mots roisés chez moi et intriguée par une définition):

au fait dans tes mots croisés c'était quoi le mot pour "lignes blanches" ? "cocaine" ça rentrait mais g pas osé ...


 LoO  :
alors l'addiction aux jeux des objets cachés ? XD 
Melle M.) : 
les jeux.....ben g résisté....mais je pense qu'à ça..... je suis tellement à bout de penser au jeu que j'ai trouvé un nouveau toc....je m'arrache les poils des pattes avec les doigts!  
tu copies colles ça je te fracasse !!! 
LoO  :
gniiiiiiiiiiiiiiiiii !! c'est cruel ce que tu me demandes là XD 
Melle M. : 
non arrete là ça fait trop pitié! et trop rural surtout! 
LoO : 
je me demande si je ne prendrai pas carrément le risque tellement c'est drôle XD
  
Sex, wash & problems:


Melle M. :
en ce qui concerne la maison close, le coté pratique osef, car moi je tiendrai la maison! pas le reste!
LoO  : 
ah tu serais nettoyeuse de maison close alors XD 
Melle M. : 
arf non!!! beurk!!!!! cabine autonettoyante comme les douches et WC des formules 1
une fois suis restée coincée dans la douche d'un formule1. J'étais habillée pour ressortir et le programme auto-wash s'est mis en route! ben t'as l'air con dans le noir à te prendre une rincée!!! 
et quand tu sors discrétos pour rejoindre, trempée, ta chambre, ben t'as l'air encore plus con 
LoO : 
mais putain XD XD 

Melle M. :
ben koi??? ça t jamais arrivé?  
LoO dit (15:59) : 
ben heu curieusement, non ! XD 
Melle M. : 
ben quand tu oublies ta serviette et que tu rerentres ça peut arriver trèèèèèèès vite! g flippé ma race en tout cas! 
LoO : 
tu m'étonnes ! mais tu devais être bien propre XD 
Melle M. : 
ben surtout bien trempée! tout les vêtements collés! 
LoO : 
ah ça fait machine à laver en plus, classe !! XD  
Melle M. :  
 oui t comme amidonné c bizarre!

lundi 14 janvier 2013

Si le mariage est pour tous, en est-il de même pour la reproduction?



Bon aller, mise au point purement arbitraire de ma part et petites remarques (acides, comme il se doit) à tous les gens divers et variés (non j'ai pas écris avariés, quoi que, pour certains ...)

Après ce dimanche réunissant entre 200 000 et 1 000 000 de personnes selon les sources (toujours aussi impartiales que moi les sources, partons donc sur une base de 600 000 :p) la manifestation dite "anti mariage pour tous", rebaptisée également et pèle-mêle "anti gay", "anti homos", "catho intégristes", "anti moule-moule et frite-frite" etc, je n'avais pas prévu de réagir plus que ça. Mais force est de constater que tant les réseaux sociaux que les médias, que les potes / amis / relations / contacts et autres en parlent, en dissertent et finissent par dire ou écrire des choses qui me laissent ... non! Ne me laissent pas en fait. En clair, navrée mais vous commencez à me fatiguer...

Comprenons nous bien, chacun a le droit de s'exprimer, chacun a le droit d'avoir ses avis et loin de moi l'idée d'avoir une vision omnisciente et "déifique" de tout cela. A l'instar des pros ou des antis, j'ai également mon avis. Le mien est positif concernant ces mariages. Non étayé par des arguments, j'en suis navrée, car à mon sens, quel besoin est-il d'argumenter? Un(e) gens aime un(e) autre gens - rayez les (e) surnuméraires - et ils veulent se marier? Et alors? Personnellement, le mariage, j'ai testé, ça m'a coûté 1 2000 € donné à un avocat incompétent pour m'entendre dire que "c'est bon vous ne l'êtes plus" (sans compter les à côtés). Mais si y'en a qui y croient et trouvent (comme ça a été mon cas) que c'est un symbole important? Grand bien leur fasse! Et ça fera encore plus de champagne et de fiestas à se taper, moi je dis: Banco!

Mais si je n'ai pas de savants arguments politico-socioligiques à avancer, j'ai tout de même des oreilles et des yeux pour m'interroger sur ceux des autres (facile, facile, mais j'aime bien :p). Donc à force d'entendre ci et ça (et aussi parce que je viens de virer mon dernier paquet de clopes et de me demander si j'allais coller mon patch nicomachin ou le fumer) je me permets de faire une rapide liste de ce et ceux qui me dérangent. Oui, j'ai le droit, c'est MON blog et je fais bien comme je veux !

Accrochez la queue des Mickeys, ça va être bref (parce que les diverses factions ne le sont pas, si diverses, au demeurant) et allons y pour déverser notre grogne mes bons amis et élaguer les rangs des 600 000 manifestants.

Les catholiques (extrémistes ou pas):

Le projet de loi, si j'ai bien tout compris, vise à savoir s'il faut permettre, ou pas, aux zigounette + zigounette OU pilou pilou + pilou pilou (comme dirait Desproges) de se marier CIVILEMENT. La bible met effectivement en avant le seul et unique mariage homme / femme.
Soit.
Mais en fait, est-ce qu'on vous a demandé votre avis en tant que croyants ou pratiquants? Hein? Ben non en fait... On vous a pas demandé si les prêtres devaient marier religieusement les gens.
Donc, ma question: en quoi ça vous concerne bowdel??!! En tant que Citoyens, me répondrez-vous? Ah, ok!! Donc en tant que citoyens, vous me lâchez vos bibles, vos passages évangéliques, vos argumentaires sortis de l'Ancien et du Nouveau Testament et argumentez en citoyens bowdel de Lui! (ou de l'autre...). En gros, tendre la Bible comme bouclier anti évènement qui vous effraye, ben juste pas donc, rentrez chez vous mes braves.

-  200 000 personnes

Les "un papa, une maman, parce que sinon l'enfant n'est pas heureux ou normal":

Trois choses les mecs:
1 - Vous vous plantez de combat les gars (et de fait, de manif) vu que là on parle de MARIAGE! Alors, à moins que j'ai très mal suivi les cours de science nat' à l'école, d'une c'est pas en se mariant qu'on tombe enceinte, de deux, le mariage n'ouvre pas droit, de fait (sauf si c'est stipulé) à la possibilité d'adoption. Donc quand y'aura une manif' pour ou contre l'adoption pour tous, à ce moment là, vous pourrez sortir vos polaires et venir manifester, en attendant, vous ratez Derrick à la tv, aller hop, circulez!

- 100 000 personnes

2 - Là je me sens personnellement visée, moi fille d'un papa (couillu) et d'une maman (couillue aussi mais plus moralement que physiquement) divorcés. En gros, si on a pas été élevé par un papa (selon ce que j'ai vu à la tv, là pour imposer la discipline) et une maman (là pour être tendre et consolante, merci les clichés du 12ème siècle...), présents tous les 2  à la maison, on risque quasi systématiquement d'être mal élevés, des voyous, des graines de rentes pour psychiatres, des anormaux ... Sympa.
*Sonne une petite cloche d'argent* Je cite, article du 19/01/2012, Le Progrès: "Le taux de divorce en France atteint 50% en moyenne. En 2010, 251 354 mariages ont été enregistrés alors que près de 134 000 divorces ont été prononcés, selon l'INSEE" (petite parenthèse: ceux qui veulent encore se marier après ça .... Enfin, chacun son trip hein! Fin de la parenthèse).

Donc, en gros, 50% des enfants de divorcés sont anormaux, mal élevés, dépressifs, à problèmes, serials killers en puissance, défenseurs de Prométhéus (les pires!!!) et j'en passe....
Reste donc, selon un calcul savant, 50 autres %. Enlevons donc, également et selon une étude du bulletin mensuel d'information de l'institut national d'études démographiques, les 3% d'orphelins français de moins de 21 ans (de père, de mère ou des deux), soit environ 500 000 personnes.

Ces gens là n'ont pas un papa et une maman voyez vous...

Orphelins, je suis au regret de vous annoncer que, comme les enfants de divorcés, vous n'être que de la mauvaise graine!!! Brulons-les tous! Enfin, non, rassurez-vous, il y a pire!! Vous auriez pu être enfants d'homos... Car il vaut en effet mieux ne plus avoir de parents, ou un seul sur les 2, que d'en avoir 2, aimants, attentionnés, présents, MAIS parents sexuellement et difficilement imbriquable!

En résumé, enfants représentant environ 53% de l'avenir du pays, navrée mais il va déjà falloir vous surveiller, alors si en plus l'adoption pour les homos est possible, où va le monde, je vous le demande ... Oui Marcel, eux au moins ils auront peut-être 2 parents attentifs, mais comme c'est les mêmes chromosomes, forcément, ça s'annule... Donc les enfants de divorcés et les orphelins, au cachot!
Qu'on me rappelle si les différents dictateurs, tortionnaires, pédophiles, violeurs et autre lie de la planète étaient enfants de "papa et maman" ou pas? Si j'ai bonne mémoire, et selon une autre étude que je ne retrouve pas, les pédophiles d'ailleurs sont souvent mariés ou en couple. Et madame aide d'ailleurs généreusement et amoureusement à pourvoir leur cher et tendre en enfants, eux qui les aiment tant... Mais je m'égare.

J’attrape un entonnoir, un sifflet, une blouse blanche à grandes manches qui se boutonne dans le dos et je reviens ...

- 100 000 personnes encore (parce que c'est pas parce qu'on est adulte qu'on n'est pas enfant orphelin ou de divorcés. Encore que si on se retrouve dans ce genre de manif, c'est qu'ils n'ont peut être pas tort en ce qui concerne la santé mentale qui en découle... Mais passons)

3 - Et sinon, mêler l'éventuel bonheur d'enfants que vous ne connaissez même pas, dans d'éventuelles familles que vous ne connaissez même pas, à cette manif portant sur le mariage, ça ne vous fait pas comme un déclic? Du genre "ah ouais mais c'est pas le propos et en plus je suis vraiment à côté de la plaque... Viens Maryse allons copuler joyeusement pour ... Ah bah non en fait Maryse s'est barrée avec le boucher... Crotte de flûte!" ? Non? Même pas un tout petit peu? Bon...


Les "autres" assimilateurs:

En fait, défendre une cause, c'est bien, cracher et caricaturer les adversaires vous rend aussi cons qu'eux, en fait...
Aussi ridicule, méprisable et d'une crétinerie crasse que soit l'assimilation "couple homos = non famille" ou "mariage = homme + femme", l'assimilation "cathos = obscurantistes" ou "prêtres = pédophiles" (sous entendu: "si vous êtes cathos, vous validez et approuvez forcément ces agissements alors venez pas nous brancher avec l'amour et le mariage"), me dérange passablement. D'une parce que je déteste les assimilations, les étiquettes et les mises dans le même panier des dits gens étiquetés.
De deux parce qu'à vous rabaisser au rang des éventuels extrémistes crétinisant, ben .... Vous le devenez vous même, en fait et vous vous dé-crédibilisez, un peu... Beaucoup.
J'en ai marre de lire des assimilations du genre catho = fachos... Vous mêmes hurlez au scandale (à raison) quand vous lisez ou entendez "musulmans = intégristes" ... Un peu de bon sens et d'unité dans vos ulcérations: elles sont légitimes, alors n'en jetez pas aux autres avec des propos et raccourcis aussi stupides que les leurs...

Vous prônez et demandez la tolérance, que les préjugés soient jetés aux orties? Parfait!!!

Alors messieurs, mesdames, évitez d'avoir un discours sur vos détracteurs aussi peu tolérant et aussi plein de préjugés que le leur...

A bon entendeur, et vivre le Tibet libre et les gens qui s'aiment!


samedi 17 novembre 2012

Quelques grammes de finesse dans un monde de brutes (2)






La suite :)

Amour

Il est si bon d’aimer.
Il est si bon de vivre.
De rire, de chanter, de danser, de sourire !
Tout cela est si beau
Lorsqu’on le fait à deux.
Nous sommes, hélas, trop loin !
Le ciel est pourtant si bleu…
Mais si tu étais là,
Plus bleu il serait encore !
Le soleil aurait plus d’éclat,
Plus belle serait l’aurore.
On s’aimerait bien plus,
Bien plus que maintenant.
Notre Amour a le signe « plus »,
Mais il serait plus grand:
Plus grand qu’il n’est
Serait très difficile !
Pourtant cela serait !
Notre cœur lui servirait d’asile.

Attente

En vain ma Chérie, j’écoute chaque bruit ;
Espérant qu’enfin ce soit toi.
A chaque auto qui passe, mon espoir revit.
Mais elles ne s’arrêtent pas chez moi,
Déjà l’heure du retour est passée.
J’attends toujours fidèlement,
Je suis avec toi par la pensée.
Car comme moi, tu dois être impatiente !

Qu’il me tarde de te revoir,
De t’embrasser bien tendrement !
Et te dire que tous les soirs
Tu me manquais terriblement…
Mon attente sera-t-elle encore longue ? 

J’espère bien que non, car je t’aime tant.
Et mes Amours pour toi sont si profondes
Que je ne voudrais pas te quitter un instant !
Vois-tu, chaque minute qui passe
Est une minute de bonheur perdu.
Où que l’on aille, quoi que l’on fasse,
Ces minutes là ne reviennent plus.

jeudi 15 novembre 2012

Quelques grammes de finesse dans un monde de brutes (1)






Et oui, ma (notre) Grand-Mère et arrière Grand-Mère. Impossible d'avoir un libellé "famille" sans lui rendre hommage. Poète de tous temps, elle a toujours écrit. Pour elle, pour nous, pour les autres. Elle n'a jamais eu aucune prétention dans ses poèmes. Juste, elle aimait ça et n'a jamais même pensé qu'ils puissent un jour être lus par d'autres. Quand je lui ai parlé de les montrer à un éditeur, elle a rit, comme si mon idée était d'un ridicule inimaginable. Je ne l'ai pas fait, mais je répare un bout de mon erreur aujourd'hui, en les "présentant" ici.

Navrée pour ceux qui aiment plutôt mes articles rageux (qui se font plus que rares, à ce que je viens de voir) mais cette fois, ça sera une série de textes qui ne sont pas de moi, mais d'elle. Ils sont issus d'un autre temps, du temps de son premier prétendant, comme elle dit, lui envoyait des lettres versifiées auxquelles elle répondait de même. En les relisant, elle s'est dit que toute cette correspondance mise bout à bout, pourrait faire une histoire.
A l'aide de quelques légers rajouts de versifications par ci, de petites pirouettes par là, ce long poème est né, de cet échange épistolaire.

Je ne le posterai que petit à petit, pas tout d'un coup. Non que cette histoire vécue ne soit pas facile ou belle à suivre, mais un brin de suspense, comme celui que ces deux amoureux, attendant fébrilement la réponse de l'autre, pouvaient le vivre, me parait plus pertinent.

Pour les allergiques à la poésie, je vous déconseille cette série de posts, pour les autres, ma foi, partagez ces textes, si ils ont réveillé chez vous quelque chose de positif: apparemment les réseaux sociaux sont une mine de reconnaissance et elle la mérite plus que personne :)

Je boirai vos larmes 
par Mireille Meillon

Séparation - Voyage

Le train s'est ébranlé,
T'emportant loin de moi.
Le cœur gros et peiné,
Qui ne bat que pour toi.
Sa tristesse est si grande
Qu'il te pleure tout bas;
Demandant qu'on lui rende
Celle qu'il n'oublie pas.
C'est vers toi, Mon Amour, que s'en vont mes pensées.
Par dessus bois et monts, rivières et vallées.
Elles vont te rejoindre malgré l'éloignement, 
Avec tous mes baisers et ce, bien tendrement.

Aveux

Je ne sais pas faire de lettre d'amour.
Je sais encore moins bien en parler.
Quelquechose me retient toujours
Lorsque je crois enfin pouvoir l'avouer.

Je ressens beaucoup de choses en mon âme;
Mais je n'ose jamais en causer.
Peut-être que si tu deviens ma Femme,
Plus facilement je me confierai.

Je dois paraitre sot bien souvent:
Que veux-tu? On ne peut se changer.
Je te demande d'être très indulgente
Et de bien accueillir mes aveux versifiés.

Pardonne les incorrections de mes poèmes:
Je ne suis pas poète de métier.
Ils sont écrits pour prouver que je t'aime
Et me permettre de mieux m'exprimer.

Il m'est plus facile d'en parler ainsi.
C'est bête, je sais, mais je n'y peux rien.
Enfin ... J'ose beaucoup plus et voici
Que je peux dire: "Ma chérie, je t'aime bien..."

Carrefour du destin

Oh! Je voudrais pouvoir te dire
Tout l'amour contenu dans mon coeur!
Devant le papier je soupire,
Ne sachant pas exprimer mon bonheur...

Ma plume taquine reste muette,
Ne voulant pas trahir mes pensées.
Je n'ose désobéir à cette coquette
Qui m’empêche de te l'avouer.

Mon amour pour toi est cependant immense,
Aucune chose ne peut le renfermer.
Mon cœur est trop petit et je pense,
Qu'il va m'être doux de te le donner.

Depuis longtemps il sommeillait en moi-même.
J'aimais, sans savoir Qui, mais d'un Amour très fort,
Celle avec qui je partagerai joies et peines
Tout au long de notre vie. Jusqu'à la mort.

Il m'était doux d'aimer cette inconnue,
D'entretenir et de lui garder ma tendresse.
Dans mes rêves elle m'était apparue
Et j'y songeais parfois avec tristesse.

Ce bonheur me semblait impossible et lointain:
C'était pour moi, un mirage à craindre!
Quelque chose de très beau et d'incertain,
Que je ne pourrais jamais atteindre.

Et tu es venu un jour. Surpris
Je ne pensais pas à toi, et cependant,
Dès les premiers mots j'ai été conquis.
Ne pas céder à cet emballement!

J'ai voulu vaincre mon âme,
Dominer cette attirance envers toi.
J'ai voulu éteindre la flamme
Que tu avais allumée en moi.
Je t'avais demandé de m'écrire:
 J'ai répondu, mais très froidement.
Je n'ai pas arrêté de sourire
Tandis que j'écrivais contre mes sentiments.

J'ai été méchant, je le reconnais...
Pour que tu ne soupçonnes pas
Que ta pensée souvent me hantait.
Me suivant tout le jour, pas à pas,
Tes lettres sont venues me rejoindre.
Je les attendais le cœur battant,
Chaque fois, je sentais poindre
Au fond de mon cœur, un petit pincement.

Un jour, je n'en eux pas:
Le déception éprouvée fut grande!
Mon coeur soudain fut très las,
Je compris qu'il s'était laissé prendre...
Je fus heureux et effrayé à la fois,
Me demandant où cela me conduirait.
Je sentais mon âme toute en émoi, 
Sachant que toi aussi tu m'aimais.
J'ai cru plus sage de ne rien dire,
Pensant que cette attente te lasserait.

Tes lettres assidues venaient me contredire 
Et, malgré moi, un espoir naissait.
Nos vies se sont croisées
Au carrefour du destin.
Nos cœurs s'y sont rencontrés
Et sagement se sont aimés.
Laissons les faire puisqu'ils sont heureux,
Et si tu le veux, aimons-nous comme eux.
Cet amour qui était en moi
Ne sera plus inutile et perdu.
Maintenant il sera pour toi
Puisque tu étais mon inconnue.


A suivre ..... 

samedi 19 novembre 2011

France, terre d'asile (2)


Ça, fallait s'en douter ! Quand j'ai écrit le premier volet sur le thème "France, terre d'asile", je savais que je n'allais pas en rester là dans mes rapports détaillés avec nos chères administrations.

Et un mail de pôle emploi aujourd'hui a fini de me convaincre qu'il était de salubrité publique de ne pas laisser passer l'occasion de louer l'efficacité et le professionnalisme de nos services publics. Fut un temps, les prostitués ont également été affublées de cette appellation de "service public", c'était payant mais apparemment, ça soulageait ... Dans le cas qui nous occupe, c'est gratuit dans un premier temps, mais ça coute une tonne en anti-dépresseur tout de suite après et je vous parle pas du coût en temps !!

Or donc, pour résumer l'antériorité de l'affaire, sachez qu'en transférant mon dossier du var au 77, je m'attendais à des emmerdes et j'ai pas été déçue !

En premier lieu, tout a semblé bien se passer : transfert de dossier ok, changement de numéro ok, arrivée de ma nouvelle carte ok, etc etc ... Trop beau pour être vrai !

Donc tout va bien, j'attends mon incontournable rdv "SERARIEN" d'inscription, celui où vous expliquez au mec que vous avez une maitrise de lettres et donc pas besoin qu'on vous aide à écrire (et que d'ailleurs design ça s'écrit pas "disigne" ... et que "community manager" c'est ... Laissez tomber mettez "assistante de direction"... >< ) , que vous avez été chef d'entreprise donc que vous savez faire un cv et que son stage de formation de remise à niveau en langue française bah ... il peut au mieux y assister lui, au pire se le coller dans un endroit non prévu à cet effet ...

Bref, j'ai attendu ma convocation au dit entretien, convocation que je n'ai jamais reçue. A la place, j'ai eu droit à un super papier me disant que j'étais radiée car je ne m'étais pas présentée à l'entretien ... A ce moment de votre vie, vous avez l'impression de jouer un remake de Rain Man avec le passage en boucle de "Qui, mais qui est en première base?" ... Au final (et pour résumer), après 2 aller-retours dans les locaux de pôle emploi, 5 coups de fils et 2 courriers AR, on fini par vous expliquer qu'il est normal que vous n'ayez pas reçu la-dite  convocation puisque ... on ne vous l'a jamais envoyée !! Mais qu'on va vous réinscrire "immédiatement-ne-vous-inquiétez-pas-madame". Je crois que les services publics sont les seuls à être arrivés à me blaser au point que je n'arrive même plus à leur hurler dessus, c'est dire.

Toujours est-il que je reçois aujourd'hui un mail qui, s'il se voulait plein d'auto-dérision, a touché juste. Dans le cas contraire, il ne me parait qu'affligeant d'absurdité, de bêtise voire même un peu inquiétant, quoi qu'il m'ait bien fait rire (de dépit, encore une fois...). Petit copier coller commenté car, au final, j'aime bien la formule :
Ouverture de mes mails, tiens ... ils me veulent quoi à Pôle Emploi?
Pôle emploi - Enquête sur les sorties du chômage : Mouiiiii, mais encore? Ils organisent des sorties comme à l'école ?
Bonjour madame
Pôle Emploi réalise une enquête sur le devenir des demandeurs d'emploi après leur sortie du chômage. Vous avez été sélectionné(e) au hasard pour être interrogé(e) sur le motif de votre sortie. Cette enquête s'adresse uniquement à vous (identifiant pôle emploi commençant par : ******) dont nous avons enregistré une sortie du chômage en août 2011.

Donc là, 2 constats: d'une, ils ne savent absolument pas pourquoi les gens se désinscrivent de leurs "services", de deux, leur service informatique est tellement performant qu'ils ne sont même pas au courant du fait que tu es encore inscrit chez eux !Comme quoi, ils sont honnêtes au moins: j'ai bien été sélectionnée par pur hasard ...

Mais bref, évidemment, j'affute ma verve la plus aiguisée et mon ironie la plus acide, avec la ferme intention d'aller répondre avec la plus grande honnêteté à leur questionnaire, relâchant ainsi un peu de ma haine viscérale et délestant un rien  de mon agacement intérieur: puisqu'on me demande mon avis, je vais pas me gêner pour le donner !!
"Je ne dois ce que vous appelez ma "sortie du chômage" (un rapport avec sortie de garage? Il ne faut pas stationner devant ?) qu'à la compétence de vos agents et de votre service informatique dont l'efficacité permet à Steve Jobs de se retourner dans sa tombe (et pas qu'à cause du rapport entre son nom et votre métier...). Or donc, si j'ai la joie et l'avantage d'être, à un moment donné, "sortie du chômage" (quel sens de la formule tout de même ...), c'est uniquement parce que vous avez eu la délicatesse de me radier de vos listing pour non présentation à un entretien auquel vous ne m'avez jamais convoquée."

Arrivée là de cette lettre mentale, je glousse en pensant aux pauvres pécores peu habitués à l'informatique recevant ce message de demande de réponses à leur enquête, message se terminant par : "PS : Merci de ne pas répondre à ce message." Si, si, j'ai ri avant de trouver moi-même (pauvre pécore aussi) où était le lien cliquable pour accéder à leur questionnaire.
Et là ... Introduction aux réponses possibles: "Au mois de août dernier, vous avez cessé ou n'avez pas renouvelé votre inscription à Pôle Emploi, pour quelle raison ?", jusqu'ici tout va bien, encore que "au mois d'août dernier" me parait plus correct. Les premières propositions sont classiques et logiques (ça en est presque étonnant) du style:
- Reprise d’emploi
- Formation, reprise d’études, stage


Ils font même preuve d'un certain réalisme sur la proposition numéro 4 à savoir :
- Ne souhaitait plus être inscrit à Pôle emploi / Ne voyait plus l'intérêt d’être inscrit / Découragé

Ils sont aussi apparemment conscient d'être incompétents puisque tu peux aussi cocher qu'ils n'ont pas fait leur boulot en choisissant :
- Non renouvellement accidentel de la demande (Problèmes de téléactualisation et de disfonctionnement des services internet) (Notons la faute d'orthographe à dysfonctionnement, qui s'écrit avec un Y et non un I)
- Je n'ai pas connaissance d'être sorti(e) du chômage à ce moment là

Mais je crois que la possibilité de réponse la pire que ce questionnaire propose, et je terminerai par celle là. Une seule case à cocher, il ne s'agit pas de 2 choix de réponses séparées (en gros, pour pôle emploi, c'est pareil) et il s'agit de :
 - Déménagement, prison.

Voilà qui, à mon sens, en dit assez long sur l'état d'esprit tordu et hors normes des gens de Pôle emploi, parce qu'oser faire une assimilation entre déménagement et prison, j'avoue, moi ça me laisse rêveuse (quoi que quand même affreusement inquiète)!

mardi 26 juillet 2011

Quand le gourou de BD devient réalité.



Et merci à la Zine pour cette info qui m'avait échappée (quelle erreur cela aurait été !!!).
J'ai hésité toute la journée à y aller de mes commentaires divers et avariés mais ..... Non, résolument,le fait divers se suffit à lui même !!!

Je ne vais donc pas rajouter de ma plume pâteuse et de mon style oiseux, je vais simplement copier coller l'article qui est, dans le fond, autant à hurler de rire que mon ancienne histoire sur l'attaque de sangliers ! Ceci dit, cette histoire me perturbait et j'ai fini par comprendre pourquoi: les kangourous aiment les barbecues!!! Voilà l'explication !!! (Les fans de Tank Girl sauront faire le rapprochement, pour les autres, l'image en début d'article remplacera une longue explication :p)

Je vous laisse donc apprécier !

Un kangourou géant attaque une Australienne de 94 ans
La police australienne a dû asperger de gaz lacrymogène un grand kangourou, qui avait attaqué une vieille dame après avoir bondi dans son jardin, alors qu'elle étendait son linge, a rapporté mardi la presse.

La victime âgée de 94 ans a raconté qu'elle avait cru sa dernière heure arrivée quand le kangourou rouge, qui peut mesurer jusqu'à 2 mètres de haut et parcourir 9 mètres en un bond, l'avait projetée sur le sol avant de lui donner des coups de pied.

"J'ai cru qu'il allait me tuer", a déclaré Phyllis Johnson au journal Courier-Mail, depuis son lit d'hôpital, après cette attaque survenue dimanche à Charleville, une localité reculée de l'Etat du Queensland (nord-est).

"Il était plus grand que moi et je me suis effondrée dans le linge ..." a raconté la vieille dame, qui a tenté de se défendre avec un balai tandis que son chien, effrayé, avait pris la poudre d'escampette.

Blessée, elle est tout de même parvenue à rentrer chez elle pour appeler son fils, qui a alerté la police.

Le sergent Stephen Perkins a déclaré au journal que le kangourou avait bondi sur les deux policiers dépêchés sur place et que ces derniers avaient dû se défendre avec du gaz lacrymogène pour maîtriser le marsupial.

Malgré ces émotions, Phyllis Johnson a dit qu'elle avait de la tendresse pour les kangourous, qu'elle avait l'habitude de nourrir avec des restes de pain, sans rencontrer jusqu'alors le moindre problèm
e."

On ne se méfiera jamais assez del'envie de linge propre et de BBQ des kangourous géants !

- Source Actu orange : http://actu.orange.fr/insolite/un-kangourou-geant-attaque-une-australienne-de-94-ans-afp_167726.html.
- Vignette tiré de Tank Girl, Tome 1, Alan Martin (scénario) et Jamie Hewlett (dessin).